Prévention des maladies des pigeons

La prévention des maladies des pigeons

(par Jack Dessay adhérent au Carneau Club Français)

 

Pour être en bonne santé, le pigeon a besoin :

  • D’air

  • De soleil

  • D’eau

  • De nourriture

  • D’un sol propre et sec

  • D’une « ambiance favorable » dans son pigeonnier

    Un animal en bonne santé est toujours porteur de maladies , mais son système immunitaire les maintient à des doses infimes dans l’organisme.

    Tout bon éleveur doit être observateur,  essayer de trouver la cause en cas de maladie et y remédier pour éviter  qu'elle ne prenne trop d'importance .

                          Il vaut mieux prévenir que guérir !!!

    I – Les critères d’un pigeon en bonne santé

    A – Inspection des cases et perchoirs

    Un petit coup d’œil le matin : les fientes doivent être bien moulées.

    B – Les critères d’un animal en bonne santé :examen clinique avec prise en main

  • La fente du palais doit être bien ouverte

  • La gorge doit être dépourvue de glaires

  • Les plumes de la queue sont bien resserrées

  • Les plumes sont douces au touché, non abîmées, absence de parasites

  • L’œil est brillant, l’iris bien coloré

  • Les pectoraux et plaques de couvaison sont bien roses 

  • Les plumes de l’anus sont propres, non souillées. 

    C – Animaux visiblement malades

  • Un pigeon qui bâille , éternue , a des sécrétions aux yeux ou aux narines ; ou qui a des mouvements incoordonnés doit être examiné,

  • Un pigeon en boule, prostré dans un coin à cause de ses plumes ébouriffées doit vous alerter !!!

  • Un animal anémié au sol, qui va déclencher la ferveur des mâles doit être écarté du cheptel afin de diagnostiquer sa maladie.

     

    II – La prophylaxie sanitaire et les vecteurs de maladies

     A – Dans le pigeonnier

                    1 – L’aération : l’air doit être renouvelé pour chasser le CO2 issu de la respiration des oiseaux, et l' odeur  des gaz ammoniacaux issus des déjections en fermentation. Je pratique le courant d’air pour aérer. De plus, cela permet d’éliminer les poussières contenants des germes contaminants.

                    2 – Le soleil : le local doit être ouvert au Sud ou Sud-Est. Cela permet d’assécher le bâtiment. Les animaux ont besoin du soleil pour fabriquer la vitamine D.

                    3 – L’eau : l’eau de boisson est la première cause de contamination. Après le bain, jetez rapidement l’eau souillée pour ne pas qu’elle soit bue. L’abreuvoir doit être surélevé pour être abrité des poussières et des déjections. Je surélève avec une rondelle en ciment de 5 cm de haut. Le trempage à l’eau de javel permet de désinfecter le matériel. On peut ajouter 4 gouttes de teinture d’iode par litre d’eau de boisson, et du vinaigre car le milieu acide neutralise la prolifération des bactéries.

                    4 – La nourriture : lors de l’achat, veillez à ce que les graines ne soient pas souillées par les rongeurs,ou les moisissures  dues à l’humidité. En effet, un grain moisi et humide est responsable de l’aspergillose. Le grain souillé au contact des fientes puis ingéré est la deuxième cause de contamination.

                    5 – Le sol : il doit être sec. La pluie ne doit pas pénétrer. Une bonne désinfection annuelle au chalumeau détruit les ookystes de coccidie, les œufs de vers et parasites. Le sol le plus adapté est le caillebotis, car il y a une ventilation par le dessous et une meilleure hygiène car les graines qui tombent ne sont pas consommées et les cycles des vers et de la coccidiose sont stoppés.

                  6 - L'ambiance: éviter les causes de stress , grand déclencheur de maladies , en donnant à chaque couple une case double, nettement séparée des congénères , afin qu'ils puissent facilement défendre « leur propriété »,

                                        Ne mettez que des couples chez les reproducteurs,

    B – Les contaminations extérieures

  • Si un passionné de colombiculture vient admirer vos protégés ou si vous allez faire la même chose chez lui : il faut changer de chaussures et de vêtements car ils sont porteurs de microbes spécifiques à chaque élevage.

  • Les rongeurs sont à détruire car vecteurs de nombreuses maladies, ainsi que les  moineaux et colombidés sauvages.Les autres volailles seront élevées plus loin.

  • Les mouches, difficile à éviter, viennent peut être d’un cadavre et transmettent des agents pathogènes !

  • Les paniers et valises de transport  de pigeons doivent être désinfectés avant et après l'exposition.

  • Lors de l’acquisition de nouveau pigeon, une quarantaine s’impose !!!

    C – Actions sanitaires et savoir faire de l’éleveur

  • S’occuper de l’infirmerie en dernier pour ne pas contaminer la volière saine.

  • La placer éloignée et à l’opposé du vent dominant.

  • Lors du nettoyage des cases, éviter de casser les œufs, surtout les noirs car ce sont des réservoirs à salmonellose. Mettez-les avec les petits cadavres des bébés dans un sac poubelle, mais pas au fumier,

  • Penser à soi, en se protégeant avec un masque et éventuellement des gants, car notre passion ne nous met pas à l’abri d’une zoonose.

  • Pulvériser un produit virucide, bactéricide,  et insecticide en nettoyant les cases après avoir gratté les fientes.

  • Désinfecter les nids et le sol avec le même produit.

  • Si vous mettez de la paille, elle doit être sèche et ne pas dégager d’odeur de moisissure.

  • Si vous en avez la possibilité, faites un vide sanitaire en hiver.

     

    III – Prophylaxie médicale

    A – Nutrition

    En plus d’une alimentation variée et équilibrée, apportez du sable et des petits cailloux, indispensables pour broyer les grains dans le gésier :

  • Du sel
  • Des vitamines , oligo-éléments et acides aminés
  • De la verdure et les salades montées avec  leur motte de terre
  • De la terre argileuse humide
  • Des coquilles d’huîtres broyées

 

Certains éleveurs donnent :

  • Des probiotiques : Aloès  Vera en gel     10 ml  / 1 L
  • Ferments lactiques  qui colonisent l'intestin et évitent la prolifération de germes pathogènes ( utile contre la salmonellose )
  • Yaourts bifidus

 

Il faut également donner des électrolytes (les moins onéreux sont le sel de table et le bicarbonate de soude).

 Il faut en donner régulièrement car ils ne sont pas stockables dans l’organisme du pigeon.

Donner également de l’ail qui est un antibiotique naturel.

 

B – Traitement médical

Si cela ne suffit pas, il faut avoir recours à un traitement médicamenteux :

Traditionnel                                                      Homéopatique                                         Aromathérapique           

       - vaccins (anticorps)                                 introduire la maladie                               avec des huiles essentielles

       - antibiotiques                                           pour fabriquer des                                   sur de l’huile neutre mélangée

       - vermifuges                                               anticorps                                                   aux graines   

 

Surveiller et éventuellement supprimer  les oiseaux qui ne se remettent pas rapidement d’un traitement.

                                     J’espère que ces quelques notions, glanées durant  plus de 40 années d’élevage profiterons à certains éleveurs de  notre magnifique pigeon carneau.

                                                                                                                                                Jack Dessay

tableau annexe sur les propriétés des huiles essentielles  (peut-être à actualiser )

 

 

Antiseptique app.respiratoire

Expétoriant

Antivirus

Antibiotique intestinal

Antibiotique urinaire

Bactéricide

Vermifuge

Antifongique

Niaouli

puissant

X

 

 

 

X

X

 

 

 

Eucalyptus radié

X

X

 

 

 

 

 

 

Pins des montagnes

X

X

 

 

 

X

 

 

Origan

85 %

X

 

X

X

 

 

X

X

X

Ail

 

X

 

 

 

 

X

X

 

Ravintsara

 

X

 

X

 

 

X

 

 

 

Ajoutez un solvant pour les mettre dans l'eau



Soins naturels des volailles

        Les traitements ci-dessous ne sont indiqués qu'à titre préventif pour enrayer les problèmes de santé rencontrés chez la volaille.

 

ABCES (PATTE/DOIGT)

Laisser tremper la patte dans l'eau tiède pour "ramollir" la peau / retirer la nécrose et curer le pus.

Faire des cataplasmes d'argile verte : mélanger dans un récipient en verre avec une cuillère en bois de l'argile verte sans de l'eau de source ou en bouteille ou mettre du romarin en poudre.

 

AFFECTION VIRALE

- Thym : le plus efficace et rapide en huile essentielle.

 - Oignon : antiviral pour éviter la contagion

Recette contre l'affection virale : ingrédients

- 5 litres d'eau

- 1 kilo d'oignons

            - 3-4 têtes d'ail

Couper les oignons et l'ail sans les éplucher

Laisser macérer dans un seau avec un couvercle, jusqu'à ce que vous n'entendiez plus de pétillement (ce processus est une fermentation, vous pouvez d'ailleurs y ajouter un peu de sucre) Cette fermentation dure environ une quinzaine de jours.

 Après cette période de fermentation, vous pouvez vous en servir. : Ajouter 2 à 3 cuillère à soupe de cette préparation par litre d'eau donné aux volailles

 

ALIMENTATION

Une bonne alimentation est la base pour avoir de belles poules et de beaux œufs.

Voici un mélange pour poules trouvé sur internet, mélange garanti sans OGM, sans colorants, et sans conservateurs. Livrable par sac de 5 kg ce qui peut être intéressant quand on n’a pas la force de porter de gros sacs. Il est composé de :

  • blé 30%
  • orge 15%
  • maïs 35%
  • soja 10%
  • colza 5%
  • lin 5%

Vous trouverez plus de précisions sur le site http://eco-poules.com

ANEMIE

Suite à une infestation de poux à cause des piqûres la poule peut souffrir d'un manque de fer : donner du boudin avec un peu de persil haché ou des légumes riches en fer :

  • les choux verts,

  • le cresson,

  • le pissenlit de printemps,

  • les feuilles de navets,

  • les feuilles d'orties fraîches - à faire en velouté avec des pommes de terre –

  • les salades chicorées frisées et scaroles,

  • les fanes de radis,

  • les poireaux,

  • les cébettes - petits oignons tendres de printemps –

  • les bettes, etc ...

  • la salade verte n'est qu'un apport en fibre

     

     (Le boudin est un aliment riche en souffre. Cet aliment soigne aussi les voies respiratoires).

     

    ANTIBIOTIQUES NATURELS DES VOIES RESPIRATOIRES

    - Pour lutter contre le Coryza, eucalyptus et thym en infusion ou en huile essentielle+ vitamines dans l'eau

     

    CROISSANCE DES POUSSINS

    - levure de bière

    - Huile de foie de morue 

    - graines et feuilles d'Amarante (les feuilles sont à retirer en fin de saison, avant vous risquez de tuer la plante)

     - feuilles d'orties hachées (vitamines et minéraux)

    - Caillé : Préparation :

    Chauffer le lait de 30- 32 degrés, le faire cailler avec de la présure et le laisser reposer jusqu'au lendemain.

     Le caillé se trouve pris en bloc et facile à séparer du sérum qui est employé pour les poules et coq.

     Pour le premier mois, il faut le caillé d'un litre de lait pour 12 à 15 poussins.

     Le deuxième mois, un litre pour 8 à 10 poussins.

     Donner aux poussins le caillé avec du remoulage, farine d'orge blutée - et farine de maïs en quantité égale, verdure (salade, oscille, chicorée, choux) le tout finement hache humecté au lait écrémé.

     on peut ajouter des œufs clairs, cuits durs, blanc et jaune, a raison d'un œuf pour 25 poussins pendant les 15 premiers jours. Cette pâtée est à donner 2 fois par jour.

     

    COCCIDIOSE

    - Curcuma / Origan 

    - l'absorption d'Ail, de Thym et Romarin crée un contexte gênant l'implantation des coccidies

    - Vinaigre de cidre - crée dans l'intestin et l'estomac un milieu acide non apprécié des coccidies - verser 1c à soupe dans 2.5 litres environ d'eau de boisson une fois par mois, et un peu plus (toutes les 3 semaines environ) lors des périodes chaudes et humides.

     

    COUVAISON : Pour encourager :

     - graines de Tournesol

    - graines de chanvre

     

    DIARRHEE

    Infusion de camomille romaine : 15 grammes de sommités fleuries dans 1 litre d'eau bouillante et donner 2-3 cuillères à soupe par jour dans un peu de vin.

     

    DIGESTION
    - Romarin (en infusion)

    - Thym

     

    ENTRETIEN DU POULAILLER

    - Eloigner les bêtes et fermer le local. Faire brûler des tiges d'ail séchées et du poivre de Cayenne.
    - Pour éloigner les mouches : suspendre un bouquet d'armoise sur lequel les mouches vont s'agglutiner puis le brûler; ou suspendre un bouquet de tanaisie ou une branche d'aulne.

     

    FLORE INTESTINALE

    Il est opportun d'aider nos volailles à la reconstituer...après une cure d'antibiotique, un anticoccidien ou même un vermifuge...

    - levure de bière

    - ultra levure

    - yaourts

     

    FORTIFIANT

    - graines et feuilles d'amarante (les feuilles sont à retirer en fin de saison, avant vous risquez de tuer la plante)
    - Huile de foie de morue, 1 c. à soupe par kilo de graines... plutôt en milieu d'hiver, lors de la mue, ou bien après un affaiblissement..

    - orties fraiches

     

    GALE DES PATTES

    Badigeonner, au moins 2 fois avec trois jours d'intervalle, avec:

     - Huile de Cade

    - vaseline (pour les cas "débutants" ou pour enduire les pattes après un des traitements ci-dessus)

     

     

    INFECTIONS BACTERIENNES

    En infusion ou huile essentielle ou les plantes fraîches et coupées en morceaux, le tout ajouté à la pâtée ou dans le grain.

    - Ail

    - Argile - 4 c. à soupe dans 1 litre d'eau de boisson, attention pas de contact avec le métal
    - Mélisse

    - Thym

     

    INFECTIONS INTERNES

    - Ortie (plutôt préventif que curatif), donner graines ou feuilles, fraîches ou séchées

     

    MANQUE DE CALCIUM

    - donner, en complément des grains habituels des coquilles d'huîtres broyées, coquillages broyés (ou petits), escargots, coquilles d'œufs bien écrasées et mélangées à de la pâtée/à vos restes de repas (pour que la poule ne l'identifie pas et n'aille pas ensuite manger ses propres œufs).

     - donner aux poulettes systématiquement vos restes de yaourts, fromage blanc, etc.,

    - Germes de blé

     

    MUE

    - Huile de foie de morue, 1 c. à soupe par kilo de graines (attention à sa conservation)

     - Levure de bière : contribue à la formation et à la qualité de la peau et des plumes - régénérant "d'un peu tout" (métabolisme)

     

    MYCOSES
    - Huile Essentielle d'Arbre à Thé

    Ajouter à la ration de nourriture quelques feuilles d'Origan.

    OEUFS

    Mous ou sans coquille => Premier œuf du chapelet. Si récidive, probable manque de calcium => en augmenter l'apport dans la nourriture (voir "Manque de calcium")

    Pour évaluer la fraîcheur : plonger l'œuf dans un récipient rempli d'eau un peu salée : s'il coule, il est très frais; s'il remonte un peu mais reste néanmoins plutôt vers le fond, il est frais (jusqu'à 3 semaines); s'il remonte, il est douteux (et ce plus il est haut dans le récipient)... et s'il flotte, jeter directement !

     Poule(s) qui mange(nt) les œufs 

    1) décourager

    => ramasser tous les jours, et mieux plusieurs fois par jour

    => vider deux/trois œufs (faire un petit trou à chaque pointe et souffler dedans) puis les remplir d'un mélange sable/moutarde/poivre, les replacer au poulailler...désagréable surprise pour la poule qui y goûtera et n'y retournera plus !

    => installer des pondoirs à double fond (l'œuf roule dans un tiroir sous le pondoir auquel la poule ne pourra accéder)

    2) combler les carences

    => donner un complément de calcium (voir "Manque de calcium") et vitamines

     

    PLAIES

    Pour nettoyer:

    - lotion au Thym

    - lotion à la Mélisse

    - Huile Essentielle de lavande (officinale ou lavandin) en application directe sur la blessure

    PONTE

    - activer la ponte des poules avec

    - du chou vert

    - avoine

    - eau chaude (tiède) en unique boisson, distribuée plusieurs fois par jour

    - graines de chanvre

    - Orties (graines ou feuilles, aussi bien fraîches que séchées)- stimule la production interne des oeufs, et donc ensuite la ponte

     

    POUSSINS
    - graines d'Amarante dès les premiers jours - très nutritif, extra pour leur développement, petites donc faciles pour eux à manger

     

    POUX, PUCES, PUNAISES et MOUCHES

    - nettoyer le poulailler à l'eau très chaude + savon noir

    - cendres de bois, mélangée avec du sable dans le bac à poudrage (ou dans un trou dans un coin de l'enclos) et/ou en petites quantités avec la litière (répulsif, curatif)

     - Fougère aigle utilisée en paillage; si les poules en mangent, c'est sans doute qu'elles tentent de se soigner d'un Ténia...dans ce cas (si elles en mangent), retirer les feuilles après 3 jours car elle peut ensuite être toxique pou le foie

    - bouquets de Mélisse suspendu dans le poulailler (répulsif)

    - feuilles de Noyer dans la litière (répulsif)

    - aiguilles de Pin comme litière (répulsif)

    - poudre de Pyrèthre - à saupoudrer sur le fond du poulailler, les pondoirs, perchoirs... voire même directement sur les volailles en cas de forte invasion, dans ce cas, veille à ce que la poudre pénètre bien sous les plumes 
    - Romarin, suspendu en bouquet dans le poulailler (répulsif)

    - Tanaisie (graines, feuilles) dans la litière (mais surtout pas en litière unique car nocive à trop forte dose) ou suspendue, en bouquet, en haut du poulailler hors d'atteinte des volailles (pour qu'elles n'en mangent pas trop)  (répulsif, curatif et vermifuge)

     

    Traitement naturel proposé Alain et Loïc Cneud contre le pou rouge et les mouches :

     

  • Pou rouge : utilisation du produit « Androlis » préventif et curatif». Androlis est un produit vivant permettant de contrôler et d’éradiquer les parasites externes. Il contient des prédateurs naturels des poux rouges (Deranyssus gallinae). Il attaque tous les stades du parasite, de l’œuf à l’adulte. Simple d’utilisation, le traitement consiste à verser les prédateurs dans les zones infestées pour éliminer les parasites de manière naturelle sans produit chimique. Il est donc inoffensif pour les animaux, l’utilisateur et l’environnement. Une fois libérés, les prédateurs microscopiques contenus dans le flacon s’activent pour chercher et consommer les parasites. Ceux-ci éliminés, les prédateurs disparaissent naturellement. L´action des prédateurs requiert plusieurs jours. Après introduction de ces derniers, il convient de surveiller la population des parasites : celle-ci commencera par se stabiliser puis diminuera progressivement. En cas de forte infestation, plusieurs apports de produit « Androlis » peuvent s'avérer nécessaires pour éradiquer les parasites.

     

  •  Mouche : utilisation du produit « appiwasp ».contre les différentes espèces de mouches. Ce sont des mini guêpes prédatrices qui parasitent et éliminent les mouches domestiques

     

    Pour ces 2 produits, vous trouverez toutes les informations sur le site internet http://ap-pi.com.de la société APPI (Agence de Protection Par les Insectes) dont le siège est :

    36 Boulevard Joliot-Curie – 44200 NANTES – Tél. 02 53 78 68 85.

     

    RHUMATISMES

    - Romarin, intégré à la nourriture ou en infusion dans l'eau de boisson

     

    TONIQUE
    Recette de Tisane vermifuge et tonique pour les poules.

  • Quelques feuilles ou sommités fleuries de tanaisie

  • 3 branches de romarin

  • 3 branches de thym

  • 2 grosses gousses d'ail

  • 1 litre d'eau

    Effeuiller le romarin et le thym dans l'eau froide, ajouter la tanaisie, puis les gousses d'ail épluchées et coupées en deux.

    Porter à ébullition et laisser bouillir 10 minutes environ.
    Laisser refroidir, filtrer et verser le liquide dans l'eau de boisson des volailles (1 litre de tisane pour 10 litres d'eau).

    Pour une bonne santé des poules, ce traitement est à renouveler tous les mois.

    VERS.

     Il est conseillé de vermifuger (préventivement) au moins deux fois par an en avril (période d'éclosion des larves) et en juin (période de leur plus grand développement)

     - ail - en préventif, à petites doses, sous toutes ses formes (y compris celle ci-dessous mais plus diluée) et en association avec du Thym, pour éviter l'implantation des vers (les œufs et larves traversent l'organisme mais ne s'y installent et développent pas) - en curatif  gousses

    - Armoise (à petites doses, car toxique à hautes doses)

     - Basilic (vermifuge léger, plutôt préventif ou à utiliser en cas d'infestation mineure) - donner feuilles et fleurs fraîches à volonté

    - graines de courges : contre Ténias et Ascaris et aident à cicatriser le tube digestif. Elles sont en plus très nourrissantes car protéinées (20 à 30 %) et caloriques, riches en magnésium et en fer, phosphore, zinc, cuivre, vitamines A B1 B2.

     - Estragon

    - Menthe (menthe poivrée) - donner feuilles et fleurs fraîches à volonté

    - Tanaisie, encore plus efficace par ingestion en HE, mais dose à déterminer...car, attention, elle est nocive à fortes doses

     

    Consciente des difficultés que l’on peut rencontrer pour trouver ces plantes, les préparer, ou simplement le manque de temps, j’ai découvert sur internet le site http://www.zoelia.com qui me semble intéressant pour vous aider. Il propose des produits naturels sur l’hygiène et la santé, ainsi que des vitamines et compléments alimentaires. Chaque produit est accompagné d’un descriptif sur l’usage, le mode d’emploi, éventuellement les précautions d’emploi et la composition.

    Françoise David



La Grippe Aviaire

Depuis le 06/05/2024 le niveau est NEGLIGEABLE 

Nota: en bas de cette page le lien vers la liste des communes zones humides.

MESURES DE PROTECTION CONTRE LA GRIPPE AVIAIRE

Résumé indicatif des principales mesures s’adressant notamment aux éleveurs amateurs de races pures

Rédigé par Gilles Marmagne. Mis à jour le 17/11/2016

 

1- Pré- requis : (arrêté du 24/02/2006) : tout détenteur d’oiseaux est tenu d’en faire la déclaration en mairie sauf s’ils sont détenus en locaux à usage de domicile ou de bureau.

 

2- Pour les élevages basse-cour (inférieurs à 100 animaux) appelés aussi non commerciaux et pour les autres élevages:

 

Niveaux de risques

Annoncés par arrêtés
Mesures de prévention

Rassemblement :

Tous sauf cas oiseaux volières

Rassemblement :

Cas des oiseaux réputés élevés de manière systématique en volière

(voir liste au pt 3 ci-dessous)

Voyageurs 
 

Négligeable 1


Absence de cas dans les couloirs migratoires transitant en France


Limiter contacts avec oiseaux sauvages. Ne pas utiliser eaux de surface. Abreuvoirs et mangeoires à l’intérieur des bâtiments ou à l’extérieur mais sans possibilité de contact avec oiseaux sauvages.


Autorisés Autorisés Autorisés

Négligeable 2


Présence possible dans les zones de départ des couloirs migratoires


Limiter contacts avec oiseaux sauvages. Ne pas utiliser eaux de surface. Abreuvoirs et mangeoires à l’intérieur des bâtiments ou à l’extérieur mais sans possibilité de contact avec oiseaux sauvages.


Autorisés Autorisés Autorisés

Faible


Présence de cas dans les couloirs migratoires transitant en France, dans des pays non voisins

Partout : + tenue vestimentaire et chaussures exclusives à l’entrée de l’élevage

+ contrôles des mortalités
Autorisés Autorisés


Sorties autorisées à proximité immédiate de leur pigeonnier.

Compétitions internationales interdites dans certains cas (texte annexe 4 de l’arrêté).


Modéré


Présence de cas dans les couloirs migratoires transitant en France, dans des pays voisins
Partout : confinement ou protection par filets (application de règles pt 4 si impossible et si pas basse-cour)

Interdits dans les  zones à risques.

Interdits aux oiseaux provenant des zones à risque
Autorisés partout y compris dans les  zones à risque


Interdits au départ des  zones à risque ou au-dessus d’une de ces zones

Autorisés dans les zones à risques uniquement à proximité immédiate du pigeonnier


Elevé


Présence de quelques cas isolés en France ou cas groupés dans une unité écologique

Partout : confinement ou protection par filets (application de règles pt 4 si impossible et si pas basse-cour) 

Dans les zones à risque et ailleurs : voir pt 4
Interdits partout

« Peuvent » déroger à l’interdiction de rassemblements


Sorties autorisées à proximité immédiate de leur pigeonnier.

Compétitions interdites dans certains cas (texte annexe 4 de l’arrêté)


 

Très élevé


Présence de plusieurs cas isolés en France ou cas groupés dans 2 unités écologiques ou plus.

 Partout : voir pt 4 Interdits partout  « Peuvent » déroger à l’interdiction de rassemblements  Autorisés uniquement à proximité immédiate du pigeonnier

 

3-Liste des oiseaux réputés élevés de manière systématique en volière :

Chez les apodiformes : les colibris ; chez les columbiformes : toutes espèces (pigeons, colombes, gouras) y compris par dérogation pigeons voyageurs et pigeons de sport ; chez les cuculiformes : toutes espèces (ex : coucou, touracos) ; chez les galliformes : uniquement les cailles peintes de Chine et les cailles du Japon ; chez les passériformes : toutes espèces (ex : passereaux) ; chez les piciformes : uniquement les toucans ; chez les psittaciformes : toutes espèces (ex : perruches, perroquets, aras).

 

4- Ne concerne ci-dessous que les élevages autres que « basse-cour », donc à effectif supérieur à 100 oiseaux :

Ceci est la liste des autres pratiques sanitaires facultatives aux niveaux faible et négligeables, obligatoires dans les zones à risque au niveau modéré et partout aux niveaux élevés et très élevés :


Pratiques sanitaires

- sas sanitaire clos, propre, désinfecté

- lavabo avec savon et essuie-main jetable

- sol non poreux

- tenue spécifique

- 2 porte- manteaux

- des pédisacs et tenues pour les visiteurs

- aucun autre animal domestique ne pénètre dans la zone

- pas de véhicule dans la zone

+ autres mesures non citées ici mais à lister le cas échéant.



Niveau Visites vétérinaires
Niveau modéré Dans les zones à risque : Une par mois
Niveau élevé

Dans les zones à risque : Une par mois

Ailleurs : une seule dans le mois qui suit l’arrêté

Niveau très élevé Une par mois


 

5-Définition des zones et mesures prises dans ces zones lors de suspicion ou de confirmation de cas de grippe aviaire sur animaux sauvages:

 

5-1 Définition : (nota : ces zones peuvent être élargies)

Zone de contrôle : rayon de 3kms

Zone d’observation : rayon de 10kms y compris la zone de contrôle

 

5-2 Principales mesures :

Dans la zone de contrôle et pendant les 21 jours (minimum) suivant la confirmation : Recensement, visite vétérinaire pour les exploitation dont l’activité est la vente ou visite au public, confinement, pédiluve, entrée sortie d’animaux interdits dans cette zone, transit interdit dans cette zone, rassemblements interdits, sortie des œufs à couver interdite, sortie de viande de volaille interdite, chiens à l’attache ou enfermés, chats enfermés.

 Dans la zone d’observation et pendant les 30 jours (minimum) après la confirmation : recensement, confinement, pédiluve, rassemblements interdits, sorties hors zone interdites les 15 1ers jours sauf dérogation.



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