Les Volailles

Nous n’avons pas vocation ici de lister toutes les maladies, de les décrire , ni de vous donner la solution miracle. De nombreux ouvrages et revues le traitent mieux que nous. Cependant, voici ce que nous pouvons en dire, de par nos connaissances et revues à disposition.

 

L'animal malade ne mange pas, il est inerte, les plumes ébouriffées, les ailes pendantes, la crête pâle ou violacée.

Attention : la plupart des maladies sont dues au surpeuplement, au manque d'hygiène ou à des erreurs commises dans l'alimentation : manque de matières minérales et de vitamines, manque ou excès de protéïnes.

En général, les maladies sont faciles à prévenir, difficiles à guérir.

On les prévient en tenant propre, en nourrissant bien, en aérant suffisamment : l'air est le premier des aliments.

L’eau doit être renouvelée tous les jours ; les récipients doivent être propres.

Le terrain et le bâtiment doivent être sains et propres.

Il faut isoler immédiatement les malades afin d'éviter toutes contaminations..

Si aucun traitement n'est efficace on a intérêt à consulter un vétérinaire ou à sacrifier l'animal malade.

 

Voici des traitements indicatifs qui pourront être confirmés par l’avis d’un vétérinaire :

 

Maladie de Marek : affecte surtout les jeunes, mais pas uniquement : paralysie d’une patte, torticolis possible

Vaccins aux poussins sortant de l’éclosoir.

 

Carence et avitaminoses : Baisse de vitalité, de production, picage :

Apport de vitamines, oligo-éléments

 

Les coccidioses : abattement général, plumes ébouriffées, amaigrissement, ailes tombantes, anémie, diarrhées avec des traces de sang :

Produits à base de sulfamides (voir chez le vétérinaire)  et désinfection des locaux.

 

Poux et puces : Poux blancs qui ne quittent pas l'oiseau, poux rouges et puces qui sucent le sang. Affaiblissement général, décoloration de la crête et face :

Insecticides en pulvérisations (animaux et environnement (bâtiment, perchoirs).
Installation de "poudroir" où les volailles se nettoyent (grande caisse avec de la terre sèche, de la cendre, on peut y mélanger de la poudre anti-poux et puces).

 

Les vers :

- dans l’intestin (ténia, ascaris, hétérakis, trichostrongles, etc) Anémie, perte d'appétit, amaigrissement :.

-  dans la trachée (syngamoses) : Anémie, perte d'appétit, amaigrissement :

Vermifuges et désinfection des bâtiments et des sols

 

La gale des pattes : causée par un acarien qui creuse des galeries dans l'épaisseur de la peau des pattes. Soulèvement des écailles, déformation des doigts et pattes :
Application d'une solution composée de: 1/3 huile blanche cuisine, 1/3 fleur de soufre, 1/3 pétrole lampant jusqu'à disparition et chute des croûtes de gales.

 

Peste aviaire (maladie de Newcastle) : Mortalité élévée, respiration pénible, paralysie, diarrhée, crête et peau violacées :

      Volailles:

Seul le traitement préventif par la vaccination renouvelée (obligatoire) est efficace. Tous les vaccins « volailles » sont autorisés ; ainsi les injectables Imopest valables 1 an mais aussi ceux administrés dans l’eau (type La Sota) qui nécessitent des rappels tous les 2 ou 3 mois et dont le protocole de vaccination est plus complexe que la vaccination injectable.

       Une proposition de vaccination des poussins:

Il peut arriver des naissances trop tardives pour que les vaccins ci-dessus soient utilisables. Ainsi pour des poussins nés en novembre que vous souhaitez exposer en mai ou juin se posera le problème du vaccin.

Dans ce cas voici un petit protocole facile à mettre en œuvre :

Dès l’age de 10 ou 15 jours : vaccination avec le Nobilis clone 30.

Rappel 6 à 8 semaines plus tard.

A 4 ou 5 mois : vaccination avec Imopest.

La présentation de la facture, de l’ordonnance et d’une déclaration de vaccination sur l’honneur permet alors de participer aux expositions, aux bourses aux poussins et aux présentations.

Le vaccin Nobilis Clone 30 est un vaccin à donner dans l’eau de boisson, il est donc très facile à mettre en œuvre.

Pour information un flacon 1000 doses coûtait moins de 5 euros en mai 2007.

 

Bronchite infectieuse aviaire (B.I.) :

Maladie causée par un virus qui touche surtout les poussins après la deuxième semaine d'âge.
Respiration ronflante, et toux avec cris émis le cou tendu, perte d'appétit, mortalité chez les poussins mais pas chez les adultes.

Seule la vaccination renouvelée est efficace.

 

Coryza : Ecoulement des narines clair puis épais, inflammation des yeux. Très contagieux.
Très fréquent après les changements de temps (humide/chaud). :

Streptomycine en comprimés ou piqûre et isolement .

 

M.R.C. (Maladie Respiratoire Chronique) : Dû au surpeuplement, manque d'aération, déséquilibre alimentaire,stress.
Respiration difficile, suffocation :

Traitement complexe et réalisé par la combinaison de trois antibiotiques (voir vétérinaires).

 

Typhose et choléra : Diarrhée verdâtre ou glaireuse et sanguinolante. Prostration des animaux, plumage hérissé. Contagion rapide et mortalité élevée :

Isolation des malades, désinfection et consultation du vétérinaire

 

Tuberculose : Amaigrissement continu accompagné de diarrhée verdâtre, de boîteries, d'anémie manifestée par la pâleur de la face et de la crête :

Pas de vaccin; suppression des malades et désinfection de l'environnement

 

Variole diphtérique : Maladie très contagieuse présentant plusieurs formes :
- buccale (fausses membranes jaunâtres et épaisses dans la bouche).

- oculaire (inflammation de la muqueuse des yeux, gonflés et purulents). :

- variolique (boutons croûteux envahissant la peau, la face et la crête). :

-  vaccin en prévention
- traitement local : on arrache les fausses membranes à l'aide d'une petite pince et on cautérise les plaies avec de la teinture d'iode glycérinée. On lave les yeux à l'eau borriquée et on enduit ensuite avec une pommade d'oxyde de zinc. On touche les boutons croûteux qui ne sont pas sur les yeux avec de la teinture d'iode glycérinée.
- traitement général : aliments riches en vitamine A

 

Leucoses : Groupe de maladies apparaissant sur les sujets de trois mois et plus sous forme de mortalité individuelle, surtout au moment de l'entrée en ponte.
- paralysie des membres
- lésions oculaires
- os des pattes très épais.
 :

Pas de traitement, éviter d'élever les jeunes à proximité des adultes

 

Pullorose : Septicémie chez le poussin, diahrrée blanche, respiration difficile, baisse de l'appétit, mort subite :

Antibiotiques à large spectre.
Les oiseaux guéris ne doivent pas être conservés comme reproducteurs

 

Picage : Ce n’est pas une maladie mais une manie :

Les volailles tirent des plumes lors de la mue chargées de sang ; attirées par le sang les autres volailles continuent et l’oiseau peut mourir si l’on n’intervient pas.